lundi 11 juin 2012

FOREVER I CAN PURR - THE DODOZ (2012)




The Dodoz reviennent avec un second album délicieux. Rappelez vous, j'en avais parlé au début du site. 
Bon par où commencer ?


Voix très musicale proche du classique, on entend qu’elle a bossée son accent et contrôlée sa voix. Il y a toujours autant de chœur et les guitares toujours autant ingénieuses. Des guitares qui n’ont pas finies de parler et qui ont des mots plein la bouche. Il y a une cohérence rare dans les leads omniprésents en solo. Leurs mots sont bien pesés. Faisant passer les solos inaperçus tellement ils parlent comme une voix. Des notes aussi fortes que les mots. On retrouve des références à Stuck In The Sound dans Sparks (1 :00) ou encore dans I Can Purr (2 :15). Je soulèverais également la ressemblance à Louise Attaque (oui, oui) dans Liar (1 :34), voulue ou non, en tout cas très surprenante et pas dans un mauvais sens. Pour le mauvais sens niveau ressemblance je dirais dans Ghost par rapport à Wake Me Up When September Ends de Green Day (oui, oui). Mais il faut surmonter ses démons et ça n’empêche pas le morceau d’être un bon morceau. Au contraire, le passage à 3:00 sonne fête foraine n'est pas déplaisant et le refrain est agréable.
Bon voilà au niveau des guitares qui sont vraiment impressionnantes.


On retrouve l’esprit du premier album dans I Can Purr. Du style Werewolf in Love pour comparaison.   Pour continuer dans la comparaison, je citerais la ressemblance de la fin de Don’t Touch My Man à celle de Twice dans l’idée de la fin en instrumental qui était probablement mon passage préféré, à l’époque, de leur album.  Les airs restent beaucoup en tête ainsi que les paroles surtout dans Struck My Curls à partir de 1 :00. Je pourrais attribuer le registre épique aux guitares du début. Et puisque je vis dans les détails, je souligne la note à 1 :30 assez hallucinante. 

Les deux seuls ovni dans cet album restent Dum Dum et Warm Me Up digne d’une pub et que je comparerais à I.D.S.T., pire morceau des Arctic Monkeys. On pourrait reprocher encore des paroles un peu simplettes par morceau, mais bon on s’en fou, c’est pas les pires. Pour parler de Black Emperor et Liar plus précisément, ils restent dans la continuité de l'album et ne sont pas désagréables.



 En conclusion, je décerne ma palme d’or à Struck My Curls et au trio qu’elle forme avec West Coast et Don’t Touch My Man. Pour la suite je dirai Happy Soldier et Death In The Pocket Of His Coat (vraiment bon pour préciser vu que je ne l'ai pas cité, l'instrumental et la voix également). Par contre le palmarès Ed Wood est décerné à Dum Dum.


Et je commence à arrêter de croire à la malédiction du second album quand on voit cet album plus abouti et à mon goût meilleur même si cela n’enlève rien à mon affection pour le premier.




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