mercredi 13 juillet 2011

THE GOLDEN AGE OF NOWHERE - FUNERAL PARTY (2011)

Ces Dingues....



Je suis en retard, je sais. Trop. Ce groupe qui a fait vibrer la terre dès leurs débuts. Notamment lors des Transmusicales de Rennes dont ils ont été la sensation. Pendant longtemps, trop, j’ai rejeté ce groupe venant du nouveau continent alors qu’ils avaient réussis à sortir des stéréotypes trop souvent utilisés du son qui sort là bas. Soit disant je n’aimais pas la voix du chanteur. Oui, même sur leur plus gros tube «  NYC Moves To The Sound Of LA »… Mais je n’avais jamais pris le temps de les écouter plus que les vingt premières secondes de ce titre. Énorme erreur. Puis je me suis dis que s’ils avaient vraiment fait autant du bruit dans mon monde… Ils valaient le coup.

Et je regrette, je regrette (Carl Barât) d’avoir fais mon snob. Avec le tube énorme qu’est ce seul titre que j’avais à peine écouté en ouverture, il met tout le monde d’accord. Puis même Car Wars qui reste vraiment entrainante avec Finale. Super duo. Ils auraient dû monter le son du chant sur cette dernière d’ailleurs.  Le chant sur Where Did It Go Wrong m’a fait pensé à Evaline. Et parfois des passages entiers avec l’instru aussi. Et ça c’est un très gros plus, sachant que j’écoute ce groupe en boucle depuis que je les ai découverts ! Sur Just Because, les toms comme je les aime sont mis en avant et le chant aussi. Tout ce que je voulais. Puis le refrain à 1 :20 lorsque le son remonte enfin est juste un coup de génie !  Ce qui suit avec les accords qui sont en staccato peut avoir l’air un peu long au bout d’un moment.

La moitié est déjà là avec le sixième morceau Postcards of Persuasion et il n’y a toujours pas eu d’essoufflements.  Là on sent au début qu’ils veulent qu’on respire un peu, et eu aussi.  Ce morceau me fait aussi penser à Evaline lors de leur premier EP « Postpartum Modesty : A Portrait Of Skin » J’adhère comme dirait Anonyme !

Et on repart avec Giant Song ! Le nom n’est pas trompeur ! Après le petit calme on est sur un truc géant ! Toujours un arrière goût si agréable d’Evaline.  Et on continue, même si on croit à une autre pause avec City In Silouhettes. On continue avec des riffs ingénieux. (Et je vais arrêter de dire que ils ressemblent à Evaline) Youth And Poverty m’a séduite dès le début et elle est splendide, magnifique, tout ce que vous voulez !

De même pour Relics To Ruins , où on a enfin le droit à un morceau, calme, magique, ensorcelant, jusqu’au plus loin où votre imagination peut aller. Où le niveau tombe enfin après un album sans faute et sans essoufflements. J’aurais rêvé qu’ils la fassent durer six minutes… J’aurais rêvé qu’ils la mettent en clôture de leur chef d’œuvre… En tout cas ces deux là font un deuxième duo dans l’album, calme cette fois avec le sentiments d’ « apocalypse » qu’il y a dans Youth And Poverty.

Ils ferment leur premier album renversant donc avec le morceau éponyme de l’album. The Golden Age Of Nowhere.  Ils auraient même pu la mettre en ouverture, c’est l’impression que j’ai. Alors est-ce que c’est fait pour nous mettre sur nos gardes et nous dire que il va y avoir une suite ? Je ne sais pas.

Mais je prie déjà pour un deuxième album, comme pour tous les groupes que je découvre en ce moment à leur premier album et qui sortent une perle musicale !









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