La Femme, ce groupe indépendant pur qui a monté son label Les Disques Pointus sort son premier album "Psycho Tropical Berlin" aujourd'hui! Avec des titres inédits jamais joués en live, ils bossent dessus depuis la fin de leur tournée américaine en 2011. Pour l'occasion, La Femme s'est prêtée au jeu de l'interview.
Vous avez des titres dansants comme sur la planche, ou paris 2012 ou d'autre titres qui sont plus
sinistres, qui changent totalement d’univers, il y a un immense contraste,
comment vous expliquez ça ?
Il y a d’un côté Biarritz et de l’autre Paris, le coté
froid, le coté chaud, le coté positif et le coté négatif qui se rejoignent dans
les morceaux Le noir et le blanc (rires), les opposés, les contrastes, la différence,
le bien et le mal, on aime bien les contraste. Et puis on est pas cantonné dans
un style, on a pas que envie de faire ça, parfois on veut faire d’autres
chansons. Il y a des groupes que dark, des groupes que festfifs, nous on fait des trucs
différents. La Femme c’est un dosage des deux en fonction des chansons.
Au niveau de la composition, comment vous vous organisez, vu que vous êtes 6, pour avoir
une cohésion ?
On est deux surtout à composer, donc on écrit les textes et les chansons,
parfois c’est plus Sasha, parfois plus moi (Marlon), on fait des trucs à deux aussi.
Vous avez une image très mystérieuse,
au niveau des ambiances mais aussi autour du groupes, c’est très
travaillé au fond ?
C’est travaillé dans le sens où on a envie de soigner les visuels, que ça soit
beau.
Actuellement les groupes parfois se font pas chier, mais nous surtout à la
base on fait du dessin. Regarde, quand tu vas voir Kraftwerk en live il y a des visuels de dingues, des écrans géants.
Vos paroles sont aussi un peu bizarre, qu’est-ce qui provoque leur écriture,
parfois on sent l'insouciance, mais est-ce que vous voulez aussi faire
passer un message ?
C’est la vie, on veut parler de ce que qu’on vit après aussi juste à
partir d’un mot comme anti taxi ou sur la planche, ça peut aussi partir d’un situation. Parfois les paroles sont profondes avec « From Tchernobyl With Love »
ou « Le Blues de Françoise » qui sera sur l’album.
Vous évoquez le passé, le présent, le futur, avec Tchernobyl, 2012, 2013, 2023,
est-qu’il y a une recherche sur l’intemporalité de la musique ?
Ouais en quelque sorte, on veut pas être cantonné dans un style, et puis toutes les époques nous plaisent,
toutes les années sont magiques. On aime bien les chiffres aussi, ca permet que
les gens se posent des questions, ils vont s’interroger sur ça, même s’il y a
pas de fond, on veut que les gens se disent « tiens on
s’interroge ». Et puis faut pas non plus rester que sur le passé, le présent c’est ouf aussi.
Vous avez une ambiance quand même assez cinématograhpique, vous vous voyez
faire des musiques de films ?
Ouais, déjà à la base avant la Femme on voulait faire des musiques de
films, on a toujours voulu bosser avec Tarantino, Tim Burton par exemple.
Vous avez tourné aux USA, All, Belgique, Canada, Anglais comment vous êtes acceuilli surtout dns
les pays anglais ?
Le public est toujours cool, bon après c’est comme quand on
a commencé en France, t’es pas trop payé et tu joues dans des petites salles
vraiment.
Merci à Emilie Butel, La Femme et Taddeo Reinhardt.
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