vendredi 27 mai 2011

ANNA CALVI - ANNA CALVI (2011)

« A girl that is a devil with the guitar »



Domino Records (Arctic Monkeys, Villagers, Franz Ferdinand, The Kills…) a encore misé bon. Voilà la révélation féminine de l’année 2011 dans sa catégorie. Normal, elle est unique, et je compte bien vous le prouver !
Depuis son premier single sortit en octobre 2010, Anna Calvi avait agitée la presse musicale et les esprits des musiciens et auditeurs. Avec le titre Jezebel en particulier. Son style fut comparé à beaucoup de grandes icônes comme PJ Harvey. Moi je pense qu’on ne peut pas comparer, Anna Calvi est ce qu’elle est, et c’est très bien, je m’en contente largement !
Son album est sortit début 2011, rien de mieux pour commencer une année. Du calme, du beau. Elle nous réchauffe, et en Hiver c’était le plus inattendu mais parfait !

Pourquoi ne pas commencer par un instrumental pour ouvrir l'album avec un « Rider To Sea » rien que pour nous montrer ses talents de guitariste ! On reste toujours calme, avec « No More Words »toujours avec les accords les moins attendus, on se demande bien d’où elle les sort. On commence à monter d’une vitesse avec Desire, cette fois notre sauveuse nous montre ses talents de chanteuse autant en graves qu’en aigus maîtrisés à la perfection ! Suzanne And I, la perfection qui ne sera pas atteinte qu’une fois dans son album ! Le coup de cœur de la première moitié de l’album avec First We Kiss qui la succède avec magie et qui nous transmet une émotion indescriptible… Cette paire formée avec précaution et aux grands soins de Mademoiselle Calvi ne pourra pas en laisser un indifférent. Ce n’est pas possible. Les trois accords (et demis) de la fin, et le son de la guitare, sont le coup de maître du morceau. Comme quoi. 

La moitié de l’album est mise en place avec The Devil, mais attention, pas en entier, quand même pas. La suite avec Blackout, les chœurs sont encore mit à l’épreuve (bien que je ne les ai pas cités auparavant) et sont très bien maîtrisés (encore oui, mais c’est ça un album réussi) c’est surement dans ce morceau qu’on remarque le plus que il y a une inconnue que nous fait tous les détails. On se demande qui c’est, on se demande si c’est bien elle qui passe d’un instrument à l’autre avec une telle facilité, on tombe sur un live, et oui, c’est Mally Harpaz. On passe maintenant à une transformation, où notre adorée se glisse dans la peau d’un homme, assez atypique, mais on est conquis. Je n’aurai jamais soupçonné un homme pouvoir monter d’un coup en aigu au refrain ! Seul point négatif de l’album pour moi, Morning light. En aucun cas j’irai à dire qu’elle est nulle, mais un peu ennuyante, et lassante. Mais toujours cette beauté.
Je me permet de passer à la ligne pour le morceau de fermeture de ce chef d’œuvre (même si je la soupçonne de pouvoir gagner encore, et encore plus de maturité). « Love Won’t Be Leaving ». Pleine de subtilités, Anna Calvi aurait pu la faire durer le double du temps (elle dure déjà cinq minutes !), je ne m’en lasserai pas ! Le live exauce notre vœu, pour notre plus grand bonheur, avec souvent une moyenne de 7/8 minutes!


Suzanne And I

First We Kiss


Love Won't Be Leaving











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