mardi 18 décembre 2012

INTERVIEW : THE DODOZ































J'ai décidé de marquer cette fin d'année avec l'interview de The Dodoz, mes chouchous de la scène rock Française. Après avoir eu leur chronique sur leur second album Forever I Can Purr, une review de concert lors de leur passage à La Maroquinerie récemment, voilà l'interview. J'ai réussi à avoir l'attention de Jules, un des deux guitaristes du groupe.

Vous venez de Toulouse, en regardant le parcours des autres jeunes groupes français, est-ce que mont
er un groupe en province paraît plus facile pour décoller qu’à Paris par exemple ?


Je pense pas ce soit plus facile, mais c'est certainement totalement différent. Les avantages, c'est de se retrouver un peu à l'écart de tout ce qui est pro, maison de disques, soirées hypes etc... On est plus au calme, on va à notre rythme ici. Les désavantages, ben c'est justement de pas avoir les contacts qu'on aurait en étant sur Paris, donc c'est vraiment deux choses différentes, avec les plus et les moins!

Maintenant que vous avez, en quelque sorte avec les dates en Europe, décollé, est-ce que vous voudriez partir de Toulouse, Changer d’air ?

On a tous déjà pensé à partir dans des villes qui nous attirent, commeBerlin, San Francisco... Mais pour l'instant on est vraiment bien à Toulouse, donc on se laisse encore du temps avant de prendre ce genre de décisions!

Parlons maintenant de votre second album. La voix  de Géraldine est plus contrôlée, moins cinglante et son accent aussi s’est beaucoup amélioré. Elle a beaucoup travaillé pour ça où ça s’est fait naturellement ?

Elle a beaucoup travaillé sa voix, mais on a surtout beaucoup tourné entre ces deux albums donc ça a énormément joué dans l'apprentissage du chant, comme poser sa voix, l'utiliser au mieux de ses capacités... Et pour l'accent ça s'est fait assez naturellement, elle regarde pas mal de series et films en VO et d'un autre côté, Peter Murray (notre producteur et manager) est écossais donc il l'a aidé sur pas mal de points aussi.

On sent que les compos sont plus construites, plus recherchées, tout en gardant une forte spontanéité et l’album a une réelle cohérence. Comment se sont déroulés la composition de l’album, l’ordre et le choix des chansons ?

L'album a principalement été composé sur la route, sur une assez longue periode. On est revenu 3 fois en studio, avec à chaque fois des nouveaux morceaux, donc on a du beaucoup écrémer avat d'arriver aux 12
titres finals! Pour l'ordre, c'est toujours un peu un grand casse tête chinois, mais en gros on avait vraiment envie de commencer par Death In The Pocket Of His Coat, c'était pour nous l'ouverture de l'album depuis qu'on l'a enregistrée!

À l’opposé il y a Dum Dum et Warm Me Up qui sortent complètement de l’ambiance générale de l’album, qu’est-ce que sont ces morceaux pour vous ?

Ce sont les derniers morceaux qu'on a composé sur cet album, une sorte de prise de risque... C'était vraiment spontané, ces deux titres ont été composé très vite, et c'est effectivement assez différent du reste, mais ça reste dur d'expliquer pourquoi...

Vous avez repoussé la sortie de l’album plusieurs fois si je ne me trompe pas, qu’est-ce qui a valu cela ?

Oui c'était assez compliqué. Notre management / producteur Murrayfield Music avait trouvé un deal avec un gros label, on a beaucoup attendu puis ça ne s'est pas fait.  Ensuite ils ont vraiment cherché le bon label / distribution pour nous, sachant qu'on garderait 100% du contrôle artistique avec Murrayfield. Ce n'est pas simple! Finalement, après nombreux rencontre, Murrayfield a trouvé Columbia, donc l'album est enfin sorti!


Est-ce que vous avez redouté la malédiction du second album ?

Pas vraiment, on n'a pas ressenti de grosse pression pendant qu'on le composait, c'était assez naturel.

Vous êtes très inscrit dans la philosophie DIY, et on voit ça surtout à travers vos clips, et une explication s’impose quant au nouveau clip Dum Dum.

On est très attachés à ça, le fait de faire un max de trucs nous même. Et surtout on s'éclate beaucoup à faire des pochettes, des videos, des t shirts... Je pense que c'est la meilleure façon d'obtenir quelque chose qui soit fidèle à notre vision initiale, pour offrir un truc aux gens qui vienne vraiment de nous. Pour Dum Dum, on a fait le clip en 1 quart d'heure, c'est l'opposé du clip d'I Can Purr qui lui nous a prit plus d'un mois de tournage... On a la meilleure grand mère du monde, et elle aime chanter donc c'était pas si dur...

Vous avez déjà commencé à écrire des nouveaux morceaux ? quels sont vos projets pour l’année 2013 ? 

On n'a pas vraiment recommencé à écrire, on a évidemment tous des idées par ci par là mais rien qu'on ai mis en commun pour le moment. On est à fond sur Forever I Can Purr pour le moment, on réfléchit à un prochain clip, on devrait partir en Europe de l'Est en mars-avril et tourner un documentaire avec un ami à nous qui est réalisateur... Et l'album devrait sortir en Angleterre avant l'été.

Merci à Peter Murray et à Jules.

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