dimanche 22 janvier 2012

PURSUIT - STUCK IN THE SOUND (2012)



« Enfin ! Ils sont de retour » C’est pas la première fois que je dis cette phrase. Mais c’est vrai que les groupes mettent plus de temps à écrire de nos jours. Peut-être que c’est plus difficile de continuer à faire vivre les groupes de rock de base avec des guitares. En tout cas, ca faisait depuis le mois de Septembre que Stuck In The Sound nous tenait, pendu à leur page facebook, attendant des nouvelles et des nouveaux morceaux. C’est ce qu’ils ont fait. Après Bandruptcy dont j’avais parlé dans un billet précédent et qui m’avait beaucoup excité par rapport à leur retour, Pursuit qui m’avait plutôt déçu (plus maintenant), et Brother qui incarne vraiment le nouveau rock à mon sens, incisif et aux sonorités electro, sans électro. J’ai mis beaucoup de temps à me l’approprier, à l’apprivoiser, probablement expliqué par le fait que cet album est vachement compliqué à cerner. Cette impossibilité de cerner le tournant du groupe se dessinait déjà au fur et à mesure que le groupe nous lâchait leurs morceaux sur internet.

Bon, une première écoute forcée que j’arrivais pas à tenir mais me disant que quand même il fallait continuer l’écoute au moins en entier. Une deuxième qui s’améliore, et à partir de la troisième je dirais une révélation. Stuck In The Sound l’ont fait, un troisième album. Un mélange du punch du premier album (Fred Mercure et Bandruptcy ce qui m’avait réjoui à l’écoute de ce premier extrait de leur part), le calme qui surplombait le second album (Criminal) malgré la dark side de l’opus (Purple/My Life) et un ajout de groove, funk (September), de l’electro dont la génération 2.0 rafolle (Brother), du The XX dans les gènes (Silent And Sweet), dans une esprit d’évasion, la fin de I Told You où on oublie comment on est atterri dans cette ambiance instrumentale volupté, de nostalgie, de tristesse insaisissable, qui se ressent seulement, qui ne doit pas être possible d’expliquer, surement la sensation d’un fantôme qui ne fait que passer derrière notre dos sans dire un mot en nous donnant des frissons et bizarrement on voudrait qu’il repasse car c’était bien trop court avec Ghost qui clôt l’album trop rapidement.

Peut-être que le troisième album est censé tout chambouler, je vais reprendre Arctic Monkeys comme exemple, même si ici ce n’est absolument pas comparable, et là on va me dire pourquoi je fais la comparaison, m'enfin bon comme Humbug, le troisième opus du groupe du nord de l’Angleterre qui avait rendu dubitatifs grand nombre de fans dont moi avant de se rendre compte de la recherche du projet musical. Sur ce, après cet amuse-gueule je vous laisse dans votre salive et j’espère vous avoir donné envie d’aller écouter cet album, même si vous ne connaissiez pas avant, et que ça va encore plus vous exciter à l’approche de la sortie de l’album.






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